/usr/share/doc/HOWTO/fr-html/KickStart-HOWTO.html

<!DOCTYPE HTML PUBLIC "-//W3C//DTD HTML 3.2//EN">
<html>
<head>
<meta name="generator" content=
"HTML Tidy for Linux (vers 25 March 2009), see www.w3.org">
<meta name="GENERATOR" content="LinuxDoc-Tools 0.9.71">
<title>RedHat Linux KickStart HOWTO</title>
</head>
<body>
<h1>RedHat Linux KickStart HOWTO</h1>
<h2>Martin Hamilton <code>&lt;martinh@gnu.org&gt;</code><br>
Traduction: Laurent Martin
<code>&lt;l_martin@worldnet.fr&gt;</code></h2>
v0.1, 28 septembre 1998
<hr>
<em>Ce HOWTO d&eacute;crit bri&egrave;vement comment utiliser le
syst&egrave;me <em>KickStart</em> de RedHat pour rapidement
installer un grand nombre de syst&egrave;mes Linux identiques. Pour
les utilisateurs exp&eacute;riment&eacute;s, on d&eacute;crit
comment modifier la proc&eacute;dure d'installation de KickStart
pour l'adapter &agrave; ses propres besoins et donne quelques
indications pour cr&eacute;er des paquetages RPM.</em>
<hr>
<h2><a name="s1">1. Copyright</a></h2>
<p>Copyright (c) 1998 Martin Hamilton, tous droits de reproduction
r&eacute;serv&eacute;s. Ce document est un &laquo;&nbsp;document
libre&nbsp;&raquo;. Vous pouvez le modifier ou le redistribuer si
vous respectez les termes de la version 2 ou ult&eacute;rieure de
la <a href="http://www.gnu.org/copyleft/gpl.html">GNU General
Public License</a></p>
<h2><a name="s2">2. Page sur la Toile</a></h2>
<p>Si vous avez obtenu ce document dans le r&eacute;pertoire HOWTO
d'un site Linux ou sur un CD-ROM, vous pouvez v&eacute;rifier la
page <a href="http://wwwcache.ja.net/dev/kickstart/">KickStart
HOWTO</a></p>
<p>pour voir s'il n'y a pas une nouvelle version de disponible.</p>
<h2><a name="s3">3. Introduction</a></h2>
<p>La version 5 de Linux RedHat est livr&eacute;e avec un
utilitaire peu connu (et jusqu'&agrave; aujourd'hui quasiment pas
document&eacute;) appel&eacute; <em>KickStart</em>. Il vous permet
d'automatiser (presque) toute l'installation d'une distribution
Linux RedHat et notamment:</p>
<ul>
<li>la s&eacute;lection de la langue;</li>
<li>la configuration r&eacute;seau et la s&eacute;lection des
sources de la distribution;</li>
<li>la s&eacute;lection du clavier;</li>
<li>l'installation de l'utilitaire de d&eacute;marrage (ex:
lilo);</li>
<li>le partitionnement du disque et la cr&eacute;ation du
syst&egrave;me de fichiers;</li>
<li>la s&eacute;lection de la souris;</li>
<li>la configuration du serveur X-Window;</li>
<li>la s&eacute;lection de la zone g&eacute;ographique;</li>
<li>la s&eacute;lection du mot de passe de l'utilisateur
<em>root</em>;</li>
<li>la s&eacute;lection des paquetages &agrave; installer.</li>
</ul>
<p>Les utilisateurs perspicaces d'une distribution RedHat auront
probablement r&eacute;alis&eacute; qu'il s'agit des principales
&eacute;tapes de l'installation manuelle d'une distribution RedHat.
KickStart vous permet d'automatiser le processus d'installation en
pla&ccedil;ant les informations que vous rentreriez normalement au
clavier dans un fichier de configuration.</p>
<p><em>Mais attendez, il y a mieux!</em></p>
<p>Une fois le processus d'installation achev&eacute;, KickStart
vous permet de sp&eacute;cifier une liste de commandes shell que
vous souhaitez voir ex&eacute;cut&eacute;es. Cela signifie que vous
pouvez automatiquement installer des logiciels locaux qui ne font
pas partie de la distribution RedHat (et oui, il existe bien
d'autres logiciels libres que ceux fournis avec la distribution
RedHat! Certains ne peuvent, pour des raisons l&eacute;gales,
&ecirc;tre distribu&eacute;s par RedHat, par exemple: les
syst&egrave;mes de cryptage <code>ssh</code> et <code>PGP</code>)
et proc&eacute;der aux derniers r&eacute;glages n&eacute;cessaires
pour rendre votre nouveau syst&egrave;me d'exploitation
parfaitement op&eacute;rationnel.</p>
<h2><a name="s4">4. Pr&eacute;requis</a></h2>
<p>Il y a deux mani&egrave;res d'utiliser KickStart. La
premi&egrave;re est de copier le fichier de configuration de
KickStart sur une disquette d'amor&ccedil;age RedHat. La seconde
est d'utiliser une disquette d'amor&ccedil;age classique et de
r&eacute;cup&eacute;rer ce fichier de configuration via le
r&eacute;seau.</p>
<p>Dans les deux cas, vous aurez besoin:</p>
<ol>
<li>de machines utilisant un processeur Intel (i386) - KickStart ne
semble marcher que sur ces machines au moment o&ugrave;
j'&eacute;cris ces lignes;</li>
<li>du fichier de configuration de KickStart - nous en reparlerons
dans la prochaine section;</li>
<li>d'une disquette d'amor&ccedil;age RedHat - de
pr&eacute;f&eacute;rence celle du r&eacute;pertoire
<em>updates</em>, pour profiter des derni&egrave;res mises &agrave;
jour et corrections des gestionnaires de
p&eacute;riph&eacute;rique;</li>
<li>des entr&eacute;es DNS pour les adresses IP que vous allez
utiliser - optionnel, mais cela &eacute;vitera que le processus
d'installation ne vous demande sans cesse le domaine de votre
machine;</li>
</ol>
<p>Si vous souhaitez r&eacute;cup&eacute;rer le fichier de
configuration via le r&eacute;seau, vous aurez &eacute;galement
besoin:</p>
<ol>
<li>d'un serveur BOOTP/DHCP pour le r&eacute;seau sur lequel seront
install&eacute;es vos machines. Certains serveurs alloueront
automatiquement les nouvelles adresses dans une plage donn&eacute;e
(par exemple: <a href=
"ftp://ftp.ntplx.net/pub/networking/bootp/">le serveur BOOTP
CMU</a> avec les extensions d'adressage dynamique).</li>
<li>d'un serveur NFS sur la m&ecirc;me machine que le serveur BOOTP
avec une copie de la distribution RedHat mont&eacute;e dessus et le
fichier de configuration de KickStart dans un r&eacute;pertoire
<em>/kickstart</em> export&eacute; par NFS.</li>
</ol>
<p>Il doit &ecirc;tre possible de se passer du serveur BOOTP - cela
est implicite dans la documentation de KickStart. Mais je n'ai pas
essay&eacute; moi-m&ecirc;me. De m&ecirc;me, il doit &ecirc;tre
possible de proc&eacute;der &agrave; l'installation depuis un
CD-ROM plut&ocirc;t que depuis un serveur NFS. Si vous essayez
l'une de ces deux possibilit&eacute;s, faites moi savoir comment
vous avez proc&eacute;der pour que je puisse l'indiquer dans ce
document.</p>
<p>Notez qu'il n'est pas absolument indispensable que le serveur
NFS contienne la distribution RedHat et le fichier de configuration
KickStart, cela rend juste les choses un petit peu plus simples de
tout avoir &agrave; un seul endroit.</p>
<h2><a name="s5">5. Pr&eacute;paration d'une disquette
d'amor&ccedil;age</a></h2>
<p>Tout ce que vous avez &agrave; faire est de copier le fichier de
configuration de KickStart sur la disquette d'amo&ccedil;age RedHat
sous le nom <em>ks.cfg</em>:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>  mcopy ks.cfg a:
</code>
</pre></blockquote>
<p>La disquette est particuli&egrave;rement remplie, et vous
pourriez avoir besoin de d&eacute;truire certains fichiers pour
faire de la place. J'ai r&eacute;ussi &agrave; mettre mon fichier
de configuration sur la disquette en supprimant tous les fichiers
de messages qu'affiche normalement <code>SYSLINUX</code>:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>  mdel a:\*.msg
</code>
</pre></blockquote>
<p>Vous pouvez &eacute;galement &eacute;diter le fichier de
configuration de <code>SYSLINUX</code>: <em>syslinux.cfg</em>. Il
est situ&eacute; &agrave; la racine de la disquette
d'amor&ccedil;age. Le fichier <em>syslinux.cfg</em> suivant permet
de passer imm&eacute;diatement en mode KickStart lorsque la machine
d&eacute;marre:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>  default ks
  prompt 0
  label ks
    kernel vmlinuz
    append ks=floppy initrd=initrd.img
</code>
</pre></blockquote>
<h2><a name="s6">6. Configuration de BOOTP/DHCP et NFS</a></h2>
<p>Si vous vous demandez ce que peuvent bien &ecirc;tre ces BOOTP
et DHCP, une description d&eacute;taill&eacute;e est disponible sur
le <a href="http://www.dhcp.org/">site DHCP</a>. NFS est
document&eacute; en d&eacute;tail dans le NFS HOWTO.</p>
<p>Dans la configuration NFS + BOOTP/DHCP que nous
consid&eacute;rons, le fichier de configuration de KickStart doit
&ecirc;tre montable par NFS par la machine que l'on installe
&agrave; partir de <em>/kickstart/IPADDR-kickstart</em> sur le
serveur BOOTP/DHCP, o&ugrave; <em>IPADDR</em> est l'adresse IP de
la nouvelle machine. Par exemple
<em>/kickstart/198.168.254.254-kickstart</em> pour la machine
<em>198.168.254.254</em>.</p>
<p>En th&eacute;orie, il doit &ecirc;tre possible de modifier cet
emplacement en renvoyant le param&egrave;tre <code>bf</code>
(<em>boot file</em>) dans la r&eacute;ponse du serveur BOOTP/DHCP.
Il doit m&ecirc;me &ecirc;tre possible d'avoir ces fichiers
mont&eacute;s par NFS &agrave; partir d'une autre machine.</p>
<p>Pour exporter par NFS certains r&eacute;pertoires &agrave;
partir d'une machine Linux existante, cr&eacute;ez le fichier
<em>/etc/exports</em> avec un contenu ressemblant &agrave;:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>/kickstart *.swedish-chef.org(ro,no_root_squash)
/mnt/cdrom *.swedish-chef.org(ro,no_root_squash)
</code>
</pre></blockquote>
<p>Notez que si vous n'avez pas enregistrer les adresses IP que
vous allez utiliser dans le DNS, le serveur NFS ou le portmapper
RPC risque de vous rejeter. Vous pouvez probablement vous en sortir
en indiquant les paires adresse IP/masque r&eacute;seau dans les
fichiers de configuration:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>/kickstart 198.168.254.0/255.255.255.0(ro,no_root_squash)
</code>
</pre></blockquote>
<p>et dans <em>/etc/hosts.allow</em>:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>ALL: 194.82.103.0/255.255.255.0: ALLOW
</code>
</pre></blockquote>
<p>Soyez conscient que si vous indiquez le mot de passe de
<em>root</em> dans le fichier de configuration de KickStart ou
exportez par NFS des r&eacute;pertoires contenant des informations
sensibles, vous devrez prendre soin de rendre ces informations
accessibles &agrave; aussi peu de personnes que possible. Cela peut
&ecirc;tre fait en restreignant les permissions des
r&eacute;pertoires export&eacute;s, par exemple en indiquant un
h&ocirc;te ou un sous-r&eacute;seau particulier plut&ocirc;t qu'un
domaine entier.</p>
<p>La plupart des serveurs NFS requi&egrave;rent que vous indiquiez
&agrave; <code>mountd</code> et <code>nfsd</code> (sur certaines
versions d'Unix, ils sont pr&eacute;c&eacute;d&eacute;s du
pr&eacute;fixe <code>rpc.</code>) que le fichier
<em>/etc/exports</em> a &eacute;t&eacute; modifi&eacute; -
habituellement en envoyant un <code>SIGHUP</code>. Il existe
souvent un programme ou un script appel&eacute;
<code>exportfs</code> qui fera cela pour vous, par exemple:</p>
<blockquote>
<pre>
<code># exportfs -a
</code>
</pre></blockquote>
<p>Si NFS ne fonctionne pas lorsque votre machine d&eacute;marre,
les r&eacute;pertoires pourront ne pas &ecirc;tre export&eacute;s
automatiquement. Essayez de red&eacute;marrer la machine ou lancer
les programmes suivants sous <em>root</em>:</p>
<blockquote>
<pre>
<code># portmap
# rpc.nfsd
# rpc.mountd
</code>
</pre></blockquote>
<p>Comme mentionn&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment, sur certains
syst&egrave;me le pr&eacute;fixe <code>rpc.</code> n'est pas
utilis&eacute;. Dans les distributions Unix les plus
r&eacute;centes, ces programmes se trouvent dans le
r&eacute;pertoire <em>/usr/sbin</em> qui peut ne pas encore
&ecirc;tre dans votre variable PATH. Le programme
<code>portmap</code> est parfois appel&eacute;
<code>rpcbind</code>, sous Solaris par exemple.</p>
<p>Si vous utilisez le serveur BOOTP CMU avec DHCP et les
extensions d'adressage dynamique &eacute;voqu&eacute; plus haut,
une entr&eacute;e du fichier <em>/etc/bootptab</em>
(<em>/etc/bootptab</em> est l'emplacement normal du fichier de
configuration de BOOTP/DHCP) devrait ressembler &agrave; cela:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>  .dynamic-1:ip=198.168.254.128:T254=0x30:T250="ds=198.168.254.2:
  dn=swedish-chef.org:sm=255.255.255.0:gw=198.168.254.1:
  dl=0xFFFFFFFF":
</code>
</pre></blockquote>
<p>(passages &agrave; la ligne pour plus de clart&eacute;)</p>
<p>Cette ligne indique que les nouvelles machines se verront
affecter dynamiquement une adresse commen&ccedil;ant &agrave;
<em>198.168.254.128</em> et continuant pour les 48 adresses (la
valeur h&eacute;xad&eacute;cimale <em>30</em>) suivantes. Chaque
client recevra en retour la valeur de <em>T250</em>. Dans notre
exemple, cela donne:</p>
<ul>
<li>le serveur DNS (<code>ds</code>) &agrave;
<em>198.168.254.2</em>;</li>
<li>le nom de domaine (<code>dn</code>) &agrave;
<em>swedish-chef.org</em>;</li>
<li>le masque du sous-r&eacute;seau (<code>sm</code>) &agrave;
<em>255.255.255.0</em>;</li>
<li>la passerelle par d&eacute;faut (<code>gw</code>) &agrave;
<em>198.168.254.1</em>;</li>
<li>la dur&eacute;e de vie (<code>dl</code>) (combien de temps
l'adresse sera valide) &agrave; &laquo;&nbsp;pour
toujours&nbsp;&raquo;.</li>
</ul>
<p>Il semble qu'un grand nombre de versions de ce serveur ne
g&egrave;rent pas l'adressage dynamique. Pour celles-ci, vous
devrez &eacute;num&eacute;rer les adresses physiques (typiquement
MAC Ethernet) de chacune des machines &agrave; installer dans
<em>/etc/booptab</em>. Ces entr&eacute;es devraient ressembler
&agrave; quelque chose comme:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>bork.swedish-chef.org:\
  ip=198.168.254.128:\
  ha=0000E8188E56:\
  ds=198.168.254.2:\
  dn=swedish-chef.org:\
  sm=255.255.255.0:\
  gw=198.168.254.1:\
  dl=0xFFFFFFFF":
</code>
</pre></blockquote>
<p>Notez que le param&egrave;tre <code>ha</code> correspond
&agrave; l'adresse physique de la machine &agrave; installer.</p>
<h2><a name="s7">7. Le fichier de configuration de
KickStart</a></h2>
<p>Le fichier de configuration se compose de trois sections
principales:</p>
<ol>
<li>informations sur le syst&egrave;me, partionnement des disques
et configuration r&eacute;seau;</li>
<li>paquetages RedHat &agrave; installer;</li>
<li>commandes shells &agrave; ex&eacute;cuter apr&egrave;s
l'installation.</li>
</ol>
<p>Il existe d'autres possibilit&eacute;s que nous n'aborderons pas
ici mais qui <b>pourraient</b> marcher. Pour de plus amples
informations, regardez l'exmple de fichier de configuration de
KickStart dans <em>misc/src/install/ks.samp</em> et le fichier
<em>doc/README.ks</em> dans le r&eacute;pertoire <em>i386</em>
d'une distribution RedHat sur votre CD-ROM ou sur un site miroir de
RedHat.</p>
<h2><a name="ss7.1">7.1 Information syst&egrave;me</a></h2>
<p>Les commandes que j'ai utilis&eacute;es sont:</p>
<dl>
<dt><b>lang</b></dt>
<dd>
<p>Configuration de la langue, pour l'anglais:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>lang en
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>network</b></dt>
<dd>
<p>Configuration du r&eacute;seau, pour utiliser BOOTP/DHCP:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>network --bootp
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>nfs</b></dt>
<dd>
<p>serveur NFS et r&eacute;pertoire &agrave; partir duquel
l'installation doit avoir lieu:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>nfs --server chicken.swedish-chef.org /mnt/cdrom
</code>
</pre></blockquote>
pour utiliser le serveur NFS <em>chicken.swedish-chef.org</em> et
essayer de monter la distribution RedHat &agrave; partir du
r&eacute;pertoire <em>/mnt/cdrom</em>.</dd>
<dt><b>keyboard</b></dt>
<dd>
<p>S&eacute;lection du type de clavier, pour un clavier
anglais:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>keyboard uk
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>zerombr</b></dt>
<dd>
<p>Efface le secteur d'amor&ccedil;age du disque (MBR) -
enl&egrave;ve tous les programmes de lancement pouvant s'y
trouver.</p>
</dd>
<dt><b>clearpart</b></dt>
<dd>
<p>Efface les partitions existantes, pour supprimer toutes les
partitions disque avant l'installation:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>clearpart -all
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>part</b></dt>
<dd>
<p>Partionne le disque, pour cr&eacute;er un syst&egrave;me de
fichier de 500Mo:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>part / --size 500
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>install</b></dt>
<dd>
<p>Effectue une nouvelle installation de RedHat.</p>
</dd>
<dt><b>mouse</b></dt>
<dd>
<p>D&eacute;finit la souris utilis&eacute;e, pour une souris PS/2
ou compatible:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>mouse ps/2
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>timezone</b></dt>
<dd>
<p>D&eacute;finit le fuseau horaire, pour l'heure anglaise:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>timezone --utc Europe/London
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>rootpw</b></dt>
<dd>
<p>D&eacute;finit le mot de passe initial de <em>root</em>,
bas&eacute; sur un mot de passe d&eacute;j&agrave;
crypt&eacute;:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>rootpw --iscrypted XaacoeGPmf/A.
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>lilo</b></dt>
<dd>
<p>Installe le programme LILO, pour l'installer dans le secteur
d'amor&ccedil;age du disque (MBR):</p>
<blockquote>
<pre>
<code>lilo --location mbr
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
<dt><b>%packages</b></dt>
<dd>
<p>Paquetages &agrave; installer - voir ci-apr&egrave;s.</p>
</dd>
<dt><b>%post</b></dt>
<dd>
<p>Commandes shells &agrave; lancer apr&egrave;s l'installation -
voir ci-apr&egrave;s.</p>
</dd>
</dl>
<p>Notez que le r&eacute;pertoire dans lequel KickStart va chercher
la distribution RedHat doit contenir un sous-r&eacute;pertoire
<em>RedHat</em> qui contient la distribution RedHat pour la
plate-forme consid&eacute;r&eacute;e. Dans notre exemple, nous
devrions avoir quelque chose comme:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>/mnt/cdrom/RedHat
/mnt/cdrom/RedHat/base
/mnt/cdrom/RedHat/contents
/mnt/cdrom/RedHat/i386
/mnt/cdrom/RedHat/instimage
/mnt/cdrom/RedHat/RPMS
/mnt/cdrom/RPM-PGP-KEY
</code>
</pre></blockquote>
<p>Si vous souhaitez cr&eacute;er vos propres mots de passe
crypt&eacute;s, il vous suffit d'utiliser Perl:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>% perl -e 'print crypt("schmurrdegurr", "Xa") . "\n";'p
</code>
</pre></blockquote>
<p>Autres options que je n'ai pas test&eacute;es:</p>
<dl>
<dt><b>cdrom</b></dt>
<dd>
<p>Installe &agrave; partir d'un CD-ROM plut&ocirc; que du
r&eacute;seau.</p>
</dd>
<dt><b>device</b></dt>
<dd>
<p>D&eacute;clare explicitement les d&eacute;tails d'un
p&eacute;riph&eacute;rique, par exemple:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>device ethernet 3c509 --opts "io=0x330, irq=7"
</code>
</pre></blockquote>
D'autres valeurs de <code>device</code> sont possibles dont
<code>scsi</code> pour les contr&ocirc;leurs SCSI et
<code>cdrom</code> pour les gestionnaires de CD-ROM
propri&eacute;taires.</dd>
<dt><b>upgrade</b></dt>
<dd>
<p>Met &agrave; jour une installation existante au lieu d'en
installer une nouvelle.</p>
</dd>
<dt><b>xconfig</b></dt>
<dd>
<p>Configure le serveur X-Window, la carte graphique et le
moniteur, par exemple:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>xconfig --server "Mach64" --monitor "tatung cm14uhe"
</code>
</pre></blockquote>
</dd>
</dl>
<p>Je n'ai pas beaucoup creus&eacute; cette derni&egrave;re option
car je ne pr&eacute;vois pas d'utiliser X sur les machines
install&eacute;es avec KickStart. Si vous le faites, tenez moi au
courant.</p>
<p>Voici &agrave; quoi ressemble maintenant la premi&egrave;re
partie du fichier de configuration de KickStart:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>lang en
network --bootp
nfs --server chicken.swedish-chef.org /mnt/cdrom
keyboard uk
zerombr yes
clearpart --all
part / --size 500
part swap --size 120
install
mouse ps/2
timezone --utc Europe/London
rootpw --iscrypted XaacoeGPmf/A.
lilo --location mbr
</code>
</pre></blockquote>
<h2><a name="ss7.2">7.2 Paquetages &agrave; installer</a></h2>
<p>La partie du fichier de configuration de KickStart
consacr&eacute;e aux paquetages d&eacute;bute par une ligne avec la
directive <code>%packages</code>. Elle est suivie par l'un des deux
types de sp&eacute;cifications de paquetage: des paquetages peuvent
&ecirc;tre install&eacute;s individuellement en donnant le nom de
leur RPM (sans la version ni la plate-forme), des groupes de
paquetages peuvent &ecirc;tre install&eacute;s en donnant le nom de
leur groupe.</p>
<p>Voici un exemple de la section des paquetages d'un fichier de
configuration de KickStart:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>%packages
@ Base
netkit-base
bind-utils
ncftp
rdate
tcp_wrappers
traceroute
cmu-snmp
</code>
</pre></blockquote>
<p>Bien, &agrave; quoi correspondent ces groupes? Il y a un grand
nombre de groupes d&eacute;finis par d&eacute;faut dans un fichier
nomm&eacute; <em>base/comps</em> dans le r&eacute;pertoire racine
de la distribution RedHat. Voici ceux que l'on pouvait y trouver au
moment o&ugrave; j'&eacute;cris ces lignes:</p>
<ul>
<li>Base;</li>
<li>Gestionnaire d'imprimante;</li>
<li>Syst&egrave;me X-Window;</li>
<li>Outils Mail/WWW/News;</li>
<li>Connexion DOS/Windows;</li>
<li>Gestionnaires de fichiers;</li>
<li>Manipulation graphique;</li>
<li>Jeux sous X-Window;</li>
<li>Jeux en mode console;</li>
<li>Gestionnaires multim&eacute;dia sous X-Window;</li>
<li>Console Multimedia;</li>
<li>Serveur d'impression;</li>
<li>Station en r&eacute;seau;</li>
<li>Station en <em>dial-up</em>;</li>
<li>Serveur de news;</li>
<li>Serveur NFS;</li>
<li>Connection SMB (Samba) ;</li>
<li>Connexion IPX/Netware(tm);</li>
<li>Serveur FTP anonyme/Gopher;</li>
<li>Serveur Web;</li>
<li>Serveur de noms DNS;</li>
<li>Serveur Postgres (SQL);</li>
<li>Gestion de r&eacute;seau;</li>
<li>TeX;</li>
<li>Emacs;</li>
<li>Emacs avec X-Window;</li>
<li>D&eacute;veloppement en C;</li>
<li>Biblioth&egrave;ques de d&eacute;veloppement;</li>
<li>D&eacute;veloppement en C++ ;</li>
<li>Development sous X-Window;</li>
<li>Documentation suppl&eacute;mentaire.</li>
</ul>
<p>Vous noterez qu'ils correspondent aux diff&eacute;rentes
configurations qui vous sont propos&eacute;es lors de
l'installation manuelle. Notez &eacute;galement que certains
paquetages sont pr&eacute;sents dans plusieurs groupes, sans que
cela pose de probl&egrave;me lors de l'installation.
L'entr&eacute;e d'un groupe dans la liste <em>comps</em> ressemble
&agrave; quelque chose comme:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>0 Extra Documentation
sag
lpg
howto
faq
man-pages
end
</code>
</pre></blockquote>
<p>Il semble que les groupes dont le nom est
pr&eacute;c&eacute;d&eacute; d'un <em>1</em> fasse partie de
l'installation par d&eacute;faut. Il semble donc possible de
pousser un peu plus loin la personnalisation du processus
d'installation en cr&eacute;ant ses propres groupes ou en
red&eacute;finissant les groupes existant. Gardez moi au courant si
vous essayez de le faire.</p>
<h2><a name="ss7.3">7.3 Commandes shell apr&egrave;s
l'installation</a></h2>
<p>C'est probablement la fonctionnalit&eacute; la plus
int&eacute;ressante et en tous cas celle qui n'a pas
d'&eacute;quivalent direct dans le processus d'installation manuel.
Ce que nous pouvons faire ici est de d&eacute;finir un ensemble de
commandes de niveau shell qui seront ex&eacute;cut&eacute;es une
fois l'installation termin&eacute;e (partitionnement du disque,
installation des paquetages, etc.)</p>
<p>Cette section d&eacute;bute par la directive <code>%post</code>
dans le fichier de configuration de KickStart. Vous pouvez ensuite
utiliser tous les utilitaires qui viennent d'&ecirc;tre
install&eacute;s sur votre nouvelle machine Linux, par exemple:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>%post
ln -s /etc/rc.d/init.d /etc/init.d
ln -s /etc/rc.d/rc.local /etc/rc.local
ln -s /usr/bin/md5sum /usr/bin/md5
ln -s /usr/bin/perl /usr/local/bin/perl
chmod ug-s /bin/linuxconf
mkdir /var/tmp/tmp
perl -spi -e 's!image=/boot/vmlinuz-.*!image=/boot/vmlinuz!' /etc/lilo.conf
rm /etc/rc.d/rc*.d/*sendmail
</code>
</pre></blockquote>
<p>Vous pouvez &eacute;galement rediriger les flux standards:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>cat &lt;&lt;EOF &gt;&gt;/etc/passwd
squid:*:102:3500:Squid Proxy:/usr/squid:/bin/bash
EOF

cat &lt;&lt;EOF &gt;&gt;/etc/group
cache:x:3500:
EOF
</code>
</pre></blockquote>
<p>Modifier les scripts de lancement:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>cat &lt;&lt;EOF &gt;&gt;/etc/rc.local
echo 8192 &gt; /proc/sys/kernel/file-max
echo 32768 &gt; /proc/sys/kernel/inode-max 

[ -x /usr/sbin/sshd ] &amp;&amp; /usr/sbin/sshd
[ -x /usr/sbin/cfd ] &amp;&amp; /usr/sbin/cfd

EOF
</code>
</pre></blockquote>
<p>D&eacute;finir les entr&eacute;e de <em>crontab</em>:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>cat &lt;&lt;EOF &gt;/tmp/crontab.root
# Keep the time up to date
0,15,30,45 * * * * /usr/sbin/ntpdate -s eggtimer 2&gt;&amp;1 &gt;/dev/null
# Recycle Exim log files
1 0 * * * /usr/exim/bin/exicyclog
# Flush the Exim queue
0,15,30,45 * * * * /usr/exim/bin/exim -q
EOF

crontab /tmp/crontab.root
rm /tmp/crontab.root
</code>
</pre></blockquote>
<p>Et m&ecirc;me installer d'autres RPM que vous avez
cr&eacute;&eacute;s:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>rpm -i ftp://chicken.swedish-chef.org/rpms/squid.rpm
rpm -i ftp://chicken.swedish-chef.org/rpms/ssh.rpm
rpm -i ftp://chicken.swedish-chef.org/rpms/exim.rpm
rpm -i ftp://chicken.swedish-chef.org/rpms/cfengine.rpm
rpm -i ftp://chicken.swedish-chef.org/rpms/linux.rpm

ssh-keygen -b 1024 -f /etc/ssh_host_key -N ""
depmod -a
</code>
</pre></blockquote>
<h2><a name="s8">8. L'installation</a></h2>
<p>D&eacute;marrer la machine &agrave; installer &agrave; partir de
la disquette d'amor&ccedil;age RedHat comme d'habitude, mais au
lieu de presser <code>ENTR&Eacute;E</code> &agrave; l'invite du
programme <code>SYSLINUX</code>, tapez <code>linux ks</code>.</p>
<p>Si vous avez de la chance, c'est tout ce que vous aurez &agrave;
faire!</p>
<p>Si vous avez modifi&eacute; la disquette d'amor&ccedil;age comme
mentionn&eacute; plus haut, vous n'avez m&ecirc;me pas besoin de
vous pr&eacute;occuper de ce qui suit :-)</p>
<p>Comme nous ne faisons qu'automatiser les diff&eacute;rentes
&eacute;tapes du processus d'installation RedHat, une bo&icirc;te
de dialogue peut appara&icirc;tre au cas o&ugrave; KickStart
n'arrive pas &agrave; d&eacute;terminer ce qu'il doit faire. Le cas
le plus probable est qu'il ne d&eacute;tecte pas automatiquement
votre carte r&eacute;seau, il vous demandera alors de lui fournir
son IRQ et son adresse m&eacute;moire d'entr&eacute;e/sortie.</p>
<h2><a name="s9">9. Montage des disquettes d'amor&ccedil;age et
suppl&eacute;mentaire</a></h2>
<p>La disquette d'amor&ccedil;age RedHat <code>boot.img</code> est
au format MS-DOS et utilise le programme <code>SYSLINUX</code> pour
se lancer. La disquette suppl&eacute;mentaire <code>supp.img</code>
est au format Linux ext2. Si votre noyau int&egrave;gre la gestion
des p&eacute;riph&eacute;riques <em>loopback</em>, vous pouvez
monter ces deux fichiers dans votre syst&egrave;me de fichiers:</p>
<blockquote>
<pre>
<code># mkdir -p /mnt/boot /mnt/supp
# mount -o loop -t msdos boot.img /mnt/boot
# mount -o loop supp.img /mnt/supp
</code>
</pre></blockquote>
<p>Vous devriez maintenant &ecirc;tre capable de voir et de
manipuler les fichiers des disquettes d'amor&ccedil;age et
suppl&eacute;mentaire respectivement sous <em>/mnt/boot</em> et
<em>/mnt/supp</em>. Ouf! Notez que d'anciennes versions de
<code>mount</code> peuvent ne pas &ecirc;tre capables de
g&eacute;rer l'option <code>-o loop</code>. Dans ce cas, vous
devrez utiliser <code>losetup</code> pour configurer le
p&eacute;riph&eacute;rique <em>loopback</em> pour chacun des
fichiers:</p>
<blockquote>
<pre>
<code># losetup /dev/loop0 boot.img
# mount -t msdos /dev/loop0 /mnt/boot
</code>
</pre></blockquote>
<p>Vous aurez peut-&ecirc;tre &eacute;galement besoin d'utiliser
explicitement l'option <code>-t ext2</code> lorsque vous monterez
la disquette suppl&eacute;mentaire. Cependant, les personnes ayant
une distribution Linux r&eacute;cente ne devraient pas avoir
&agrave; se soucier de cela.</p>
<p>Bien s&ucirc;r, si vous ne voulez pas prendre de risque , vous
pouvez utiliser les v&eacute;ritables disquettes plut&ocirc;t que
leurs images. Si votre temps est pr&eacute;cieux, vous
pr&eacute;f&eacute;rerez probablement utiliser les
p&eacute;riph&eacute;riques <em>loopback</em> car vous pourrez
alors utiliser des images des disquettes plut&ocirc;t que de
supporter les temps d'attente li&eacute;s &agrave; la lecture de
v&eacute;ritables disquettes.</p>
<h2><a name="s10">10. Modifier l'installateur RedHat</a></h2>
<p>Si vous voulez modifier la proc&eacute;dure d'installation
elle-m&ecirc;me, son code source se trouve sur le CD-ROM RedHat ou
sur le site miroir RedHat le plus proche dans le r&eacute;pertoire
<em>misc/src/install</em> &agrave; partir du r&eacute;pertoire
racine <em>i386</em>.</p>
<p>Si vous examinez la disquette d'amor&ccedil;age RedHat, vous
verrez qu'en plus du noyau <em>vmlinuz</em>, il y a un gros fichier
<em>initrd.img</em>:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>-rwxr-xr-x   1 root     root          559 May 11 15:48 boot.msg
-rwxr-xr-x   1 root     root          668 May 11 15:48 expert.msg
-rwxr-xr-x   1 root     root          986 May 11 15:48 general.msg
-rwxr-xr-x   1 root     root       968842 May 11 15:48 initrd.img
-rwxr-xr-x   1 root     root         1120 May 11 15:48 kickit.msg
-r-xr-xr-x   1 root     root         5352 May 11 15:48 ldlinux.sys
-rwxr-xr-x   1 root     root          875 May 11 15:48 param.msg
-rwxr-xr-x   1 root     root         1239 May 11 15:48 rescue.msg
-rwxr-xr-x   1 root     root          402 May 11 15:48 syslinux.cfg
-rwxr-xr-x   1 root     root       444602 May 11 15:48 vmlinuz
</code>
</pre></blockquote>
<p>Vous l'aurez devin&eacute;, il s'agit d'un autre syt&egrave;me
de fichiers au format ext2 enregistr&eacute; comme un fichier -
mais avec un truc en plus. Il est compress&eacute;! Vous pouvez le
d&eacute;compresser et le monter:</p>
<blockquote>
<pre>
<code># gzip -dc /mnt/boot/initrd.img &gt;/tmp/initrd.ext2
# mkdir /mnt/initrd
# mount -o loop /tmp/initrd.ext2 /mnt/initrd
</code>
</pre></blockquote>
<p>La partie probablement la plus importante de ce syst&egrave;me
de fichiers est sa collection de modules chargeables par le noyau
qui sont sur la disquette d'amor&ccedil;age. Si vous souhaitez
int&eacute;grer la nouvelle version d'un gestionnaire, vous devrez
soit remplacer <em>vmlinuz</em> par un nouveau noyau dans lequel ce
gestionnaire sera li&eacute; statiquement, soit remplacer ce
gestionnaire dans la collection de modules. Que dire d'autre sinon
que vous pouvez supprimer certains modules pour faire de la place
sur la disquette!</p>
<p>La collection de modules est le fichier
<em>modules/modules.cgz</em>. Devinez-vous de quoi il s'agit? Et
bien croyez le ou non, c'est une archive <code>cpio</code>
compress&eacute;e! Voici comment l'utiliser:</p>
<blockquote>
<pre>
<code># gzip -dc /mnt/initrd/modules/modules.cgz &gt;/tmp/modules.cpio
# cpio -itv &lt;modules.cpio &gt;modules.listing
# mkdir modules
# cpio -idumv &lt;../modules.cpio
</code>
</pre></blockquote>
<p>Je ne crois pas qu'il existe actuellement sous Linux une
fa&ccedil;on d'acc&eacute;der de mani&egrave;re transparente aux
syst&egrave;mes de fichiers compress&eacute;s (en tous cas avec les
distributions les plus courantes). Faites le moi savoir si vous
avez des informations l&agrave;-dessus!</p>
<p>Si vous modifier quelque chose, rappelez vous:</p>
<ol>
<li>utilisez <code>cpio</code> pour recr&eacute;er l'archive. La
fa&ccedil;on de proc&eacute;der est laiss&eacute;e en exercice au
lecteur ...</li>
<li>utilisez <code>gzip</code> pour compresser cette archive;</li>
<li>copiez la dans <em>/mnt/initrd</em>, ou dans tout autre endroit
o&ugrave; vous avez plac&eacute; l'archive <em>initrd.img</em>
d&eacute;compress&eacute;e;</li>
<li>d&eacute;montez <em>/mnt/initrd</em> (ou comme vous l'avez
appel&eacute;);</li>
<li>compressez le nouvel <em>initrd.img</em> avec
<code>gzip</code>;</li>
<li>copiez l'archive sur la disquette d'amor&ccedil;age:
<em>/mnt/boot/initrd.img</em> dans notre exemple;</li>
<li>d&eacute;monter la disquette d'amor&ccedil;age:
<em>/mnt/boot</em>.</li>
</ol>
<p>Vous pouvez maintenant cr&eacute;er de nouvelles disquettes
d'amor&ccedil;age avec:</p>
<blockquote>
<pre>
<code># cat boot.img &gt;/dev/fd0
</code>
</pre></blockquote>
<h2><a name="s11">11. Cr&eacute;er vos propres RPM</a></h2>
<p>Le format des paquetages RPM est d&eacute;j&agrave; abondamment
document&eacute;, notamment dans le livre <em>Maximum RPM</em> d'Ed
Bailey que vous pouvez t&eacute;l&eacute;charger depuis le <a href=
"http://www.rpm.org/">site RPM</a> ou trouver dans toutes les
bonnes librairies! Cette section pr&eacute;sente quelques trucs
pour les gens press&eacute;s.</p>
<p>Les paquetages RPM sont construits &agrave; partir d'un fichier
de sp&eacute;cification. Il consiste (de la m&ecirc;me
mani&egrave;re que le fichier de configuration de KickStart) d'un
ensemble d'&eacute;tapes &agrave; accomplir pour construire le
paquetage - on suppose que vous avez &agrave; le construire
&agrave; partir des sources, potentiellement pour plusieurs
plates-formes, et avez besoin d'y appliquer des corrections avant
la compilation. Une fois construit et install&eacute;, un fichier
RPM sera cr&eacute;&eacute; &agrave; partir des fichiers et des
r&eacute;pertoires que vous avez sp&eacute;cifi&eacute;s comme
&eacute;tant associ&eacute;s au paquetage. Il est important de
noter que RPM n'a aucune id&eacute;e des fichiers et
r&eacute;pertoires li&eacute;s &agrave; un paquetage donn&eacute; -
vous devez le lui dire.</p>
<p>Voici un exemple de sp&eacute;cification pour une version
personnalis&eacute;e du <a href="http://squid.nlanr.net/">du
serveur Cache WWW Squid</a>:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>Summary: Squid Web Cache server
Name: squid
Version: 1.NOVM.22
Release: 1
Copyright: GPL/Harvest
Group: Networking/Daemons
Source: squid-1.NOVM.22-src.tar.gz
Patch: retry-1.NOVM.20.patch
%description
Juste une premi&egrave;re tentative d'empaquetage d'un serveur Squid pour
l'installer facilement sur notre serveur RedHat Linux

%prep
%setup
%build
configure --prefix=/usr/squid
perl -spi -e 's!#( -DALLOW_HOSTNAME_UNDERSCORES)!$1!' src/Makefile
make

%install
make install

%files
/usr/squid
</code>
</pre></blockquote>
<p>Voici comment construire ce RPM:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>% mkdir -p SOURCES BUILD SRPMS RPMS/i386
% cp ~/squid-1.NOVM.22-src.tar.gz SOURCES
% cp ~/retry-1.NOVM.20.patch SOURCES
% rpm -ba squid-1.NOVM.22+retry-1.spec
</code>
</pre></blockquote>
<p>Cela va cr&eacute;er automatiquement un sous-r&eacute;pertoire
dans le r&eacute;pertoire <em>BUILD</em> dans lequel il va
d&eacute;baller le code source et lui appliquer les corrections (de
nombreuses options concernant les corrections sont disponibles,
voir le livre pour plus de d&eacute;tails). RPM va maintenant
automatiquement construire le paquetage en lan&ccedil;ant
<code>configure</code> suivi de <code>make</code>, l'installer avec
<code>make install</code> et prendre une ``photo'' des fichiers
situ&eacute;s dans <em>/usr/squid</em>. C'est cette derni&egrave;re
qui va constituer le binaire RPM du logiciel Squid.</p>
<p>Notez que l'on peut ins&eacute;rer des commandes shell au cours
des phases de d&eacute;compression, construction et d'installation,
par exemple des appels en <code>perl</code> pour modifier des
param&egrave;tres de compilation.</p>
<p>Le fichier RPM final sera plac&eacute; dans le r&eacute;pertoire
<em>RPMS</em> dans le sous-r&eacute;pertoire de la plate-forme
correspondante <em>i386</em>. Dans notre exemple, il s'appelera
<em>squid-1.NOVM.22-1.i386.rpm</em>. Notez que le nom du fichier
est cr&eacute;&eacute; en collant les valeurs de certains des
param&egrave;tres du fichier de sp&eacute;cification:
<code>Name</code>, <code>Version</code> et <code>Release</code>
suivi de la plate-forme, <em>i386</em> dans ce cas. Gardez cela en
m&eacute;moire lorsque vous cr&eacute;erez des RPM afin
d'&eacute;viter de leur donner des noms exag&eacute;r&eacute;ment
longs.</p>
<p>Il est &eacute;galement int&eacute;ressant de savoir que l'on
peut contruire des RPM sans avoir &agrave; reconstruire tout le
paquetage, par exemple:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>Summary: Linux 2.0.35 kernel + filehandle patch + serial console patch
Name: linux
Version: 2.0.35+filehandle+serial_console
Release: 1
Copyright: GPL
Group: Base/Kernel
Source: linux-2.0.35+filehandle+serial_console.tar.gz
%description
C'est juste une premi&egrave;re tentative de cr&eacute;er un paquetage du noyau
Linux avec ses corrections pour l'installation de notre serveur RedHat 
Linux.

%prep
echo

%setup
echo

%build
echo

%install
echo

%post
/sbin/lilo

%files
/lib/modules/2.0.35
/boot/vmlinuz
</code>
</pre></blockquote>
<p>Dans ce cas, nous cr&eacute;ons simplement un RPM compos&eacute;
du fichier <em>/boot/vmlinuz</em> et du contenu du
r&eacute;pertoire <em>/lib/modules/2.0.35</em>, et ex&eacute;cutons
<em>/sbin/lilo</em> apr&egrave;s que le paquetage a
&eacute;t&eacute; install&eacute; sur une nouvelle machine. Si vous
connaissez une meilleure fa&ccedil;on d'&eacute;crire le fichier de
sp&eacute;cification, faites le moi savoir.</p>
<h2><a name="s12">12. FAQ/Liste de voeux</a></h2>
<p><b>Q:</b> Peut-on appliquer automatiquement toutes les
corrections de RPM? Et comment?</p>
<p><b>R1:</b>Copiez les RPMs que vous voulez installer dans le
r&eacute;pertoire RPMS &agrave; partir duquel l'installation aura
lieu, supprimez les anciens RPMs et mettez &agrave; jour le fichier
<em>/RedHat/base/hdlist</em> avec le d&eacute;tail des nouveaux
RPMs. Voir ci-dessous un script d'Eric Doutreleau qui fait cela
pour vous. Si vous le faites vous-m&ecirc;me, souvenez-vous de
lancer <em>genhdlist</em> apr&egrave;s!</p>
<p><b>R2:</b>Essayer ce script Perl: <a href=
"http://wwwcache.ja.net/dev/patchup/">patchup</a>. Il compare les
RPMs que votre syst&egrave;me a install&eacute; avec ceux
pr&eacute;sents dans un r&eacute;pertoire donn&eacute; et fournit
une liste de ceux qu'il pense vous devriez mettre &agrave; jour. Il
peut m&ecirc;me les installer pour vous si vous lui faites
confiance.</p>
<p><b>R3:</b> <a href=
"http://rufus.w3.org/linux/rpm2html/">rpm2hml</a> est une version
bien plus puissante (12Mo de C contre une page de Perl!) de R2.</p>
<p><b>Q:</b> Un unique fichier de configuration sur le serveur
d'installation pour tous les clients, peut-&ecirc;tre une solution
de repli apr&egrave;s avoir essay&eacute;
<em>IPADDR-kickstart</em>?</p>
<p><b>R:</b> ?</p>
<p><b>Q:</b>Plus de souplesse lorsque les chose vont mal - par
exemple demander un chemin alternatif si la distribution ne se
trouve pas sur le CD-ROM.</p>
<p><b>R:</b> ?</p>
<p><b>Q:</b> Exclusion explicite de paquetages - par exemple touts
sauf <em>sendmail</em>.</p>
<p><b>R:</b> ?</p>
<p><b>Q:</b>Choisir quels services sont lanc&eacute;s
automatiquement au d&eacute;marrage par les scripts dans
<em>/etc/rc.d/</em>.</p>
<p><b>R:</b> L'utilitaire <em>chkconfig</em> vous permet de
configurer les services qui doivent &ecirc;tre lanc&eacute;s au
d&eacute;marrage. Vous pouvez l'utiliser parmi les scripts
lanc&eacute;s apr&egrave;s l'installation par exemple pour lancer
<em>ypbind</em> dans les <em>runlevel</em> 3, 4 et 5:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>chkconfig --level 345 ypbind on
</code>
</pre></blockquote>
<p>et il va lancer ypbind sur le niveau 345.</p>
<p><b>Q:</b> Quand les commandes shell de la section
<code>%post</code> s'ex&eacute;cutent, envoyer leur sortie vers une
autre console plut&ocirc; que d'&eacute;crire sur l'&eacute;cran
principal. <em>Cela peut-il &ecirc;tre fait dans la section des
commandes shell en utilisant <code>open</code>?</em>.</p>
<p><b>R:</b> Pas de probl&egrave;me! Il suffit de faire quelque
chose comme:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>  exec &gt;/dev/tty5
</code>
</pre></blockquote>
<p><b>Q:</b> Le code de cr&eacute;ation de syst&egrave;me de
fichiers v&eacute;rifie-t-il existence de blocs
d&eacute;fectueux?</p>
<p><b>R:</b> Si vous passez sur la console sur laquelle les sorties
de la cr&eacute;ation du syst&egrave;me de fichiers sont
affich&eacute;es, vous ne verrez aucune mention indiquant que le
test `read-only' a &eacute;t&eacute; effectu&eacute;.</p>
<h2><a name="s13">13. Cr&eacute;dits</a></h2>
<p>Remerciements &agrave; Eric Doutreleau pour ses informations sur
<em>chkconfig</em>, l'adaptation du fichier de configuration de
<code>SYSLINUX</code> et pour son script Perl d'actualisation des
RPM.</p>
<h2><a name="s14">14. Annexe</a></h2>
<p>Voici le script d'Eric pour ajouter les RPM actualis&eacute;s
dans les r&eacute;pertoires de la distribution RedHat:</p>
<blockquote>
<pre>
<code>#!/usr/bin/perl
# 
$redhatdir="/cdrom/i386"; 
$rpmdir="/cdrom/i386/RedHat/RPMS/"; 
$updatedir="/cdrom/updates/"; 
@OTHERDIR=($updatedir); 
foreach $dir (@OTHERDIR) 
  { 
    print "update for $dir\n"; 
    system(" find $dir -name \"*.rpm\" -exec cp {} $rpmdir \\; "); 
  } 
chdir($contribdir) || die "peux pas aller dans $contribdir $!\n"; 
system("chmod -R 755 $redhatdir"); 
chdir($rpmdir) || die "problem to go in $rpmdir $!\n"; 
# 
# remove the old file  
# 
opendir(DIR,'.'); 
@package=grep(/\.rpm$/,readdir(DIR)); 
foreach $file (@package) 
  { 
    $file =~ /(.*)\-([\d+|\.]+\w*)\-(\d+)\.[i386|noarch].*/; 
    $nom=$1; 
    $version=$2; 
    $buildvers=$3;
    if ($NOM{$nom})
      {
        $version2=$VERSION{$nom};
        $buildver2=$BUILDVERS{$nom};
        $file2=$FILE{$nom};
        $nom2=$NOM{$nom};
        if ( $version2 gt $version )
          {
            print "$file2 is newer than $file\n";
            unlink($file);
          }
        else 
          {
            if ( $version2 lt $version )
              {
                print "$file is newer than $file2\n";
                unlink($file2);
                $VERSION{$nom}=$version;
                $BUILDVERS{$nom}=$buildvers;
                $FILE{$nom}=$file;
                $NOM{$nom}=$nom;
              }
            else
              {
                # print "$file2 $file same version version\n";
                if ( $buildver2 &gt; $buildvers )
                  {
                    print "$file2 : $buildver2 est mieux que $file : $buildvers\n";
                    unlink($file);
                  }
                else
                  {
                    print "$file2 : $buildver2 is older than $file : $buildvers\n";
                    unlink($file2);
                    $VERSION{$nom}=$version;
                    $BUILDVERS{$nom}=$buildvers;
                    $FILE{$nom}=$file;
                    $NOM{$nom}=$nom;
                  }
              }
          }
      }
    else
      {
        $VERSION{$nom}=$version;
        $BUILDVERS{$nom}=$buildvers;
        $FILE{$nom}=$file;
        $NOM{$nom}=$nom;
      }
  }

# we do the hard thing here 
# 
system("$redhatdir/misc/src/install/genhdlist $redhatdir"); 
</code>
</pre></blockquote>
</body>
</html>
doc-linux-fr-html 2013.01-3 / usr / share / doc / HOWTO / fr-html / KickStart-HOWTO.html
